Elen Etienne, gérante de la maison d'hôtes l'Aod à Ouessant [TÉMOIGNAGE]

Depuis 2019, Elen accueil ses clients au sein de la maison d’hôtes “L’Aod” à 5 minutes à pieds du bourg de Ouessant, Lampaul.

Découvrez son témoignage !

Savoir-faire des îles du Ponant : Pouvez-vous présenter votre activité ?

Elen Etienne : J’ai ouvert en 2019 une maison d’hôtes à Ouessant avec quatre chambres. Le cœur de la construction de cette maison et de son exploitation c’est d’avoir un hébergement qui soit le moins impactant possible sur l’environnement local puisque nous faisons partie de la réserve de biosphère de la mer d’Iroise. Je suis d’ailleurs signataire de la charte des éco-acteurs de l’UNESCO pour Ouessant. Mon idée en ouvrant cette maison c’était aussi d’avoir une maison qui soit sur un créneau de proposition qui n’existait pas à ce moment là sur l’île, c’est-à-dire beaucoup de confort avec un choix d’équipement moderne qui privilégie le circuit court tout en faisant un vrai retour à la simplicité dans le rapport humain et dans la décoration de la maison. Je voulais me servir de la modernité au service du confort de mes hôtes et d’une vraie protection de l’environnement. La maison consomme très peu d’électricité et produit peu de déchets. Le petit déjeuner est bio et tout ce qui peut être fait maison l’est. Quand j’ai ouvert la maison d’hôtes je faisais également table d’hôtes mais avec le Covid je n’avais plus assez d’espace dans la pièce à vivre pour pouvoir continuer à proposer ça tout en respectant les mesures de distanciation. Aujourd’hui je propose donc des paniers repas avec des produits issus d’un circuit court.

Qu'avez-vous mis en place dans votre maison d'hôtes pour réduire l'impact sur l'environnement ?

Elen Etienne : Mon idée en ouvrant cette maison d’hôtes c’était aussi d’avoir une maison qui soit sur un créneau de proposition qui n’existait pas à ce moment-là sur l’île. C’est-à-dire beaucoup de confort avec un choix d’équipement moderne qui privilégie le circuit court tout en faisant un vrai retour à la simplicité dans le rapport humain et dans la décoration de la maison. Je voulais me servir de la modernité au service du confort de mes hôtes et d’une vraie protection de l’environnement. Tout d’abord, la maison consomme très peu d’électricité et produit peu de déchets. Ensuite, le petit déjeuner est bio et tout ce qui peut être fait maison l’est. Quand j’ai ouvert la maison d’hôtes je faisais également table d’hôtes mais avec le Covid je n’avais plus assez d’espace dans la pièce à vivre pour pouvoir continuer à proposer ça tout en respectant les mesures de distanciation. Aujourd’hui, je propose donc des paniers repas avec des produits issus locaux en circuit court.

 

Quel est votre lien avec Ouessant ?

Elen Etienne : Je ne suis pas originaire de l’île mais j’ai grandi à Ouessant puisque lorsque mes parents s’y sont installés j’avais 5 ans. Je suis ensuite revenue vivre et travailler sur l’île en 2005, j’ai repris l’entreprise de transports de mes parents que j’ai par la suite fermé en 2016 avant de commencer mon projet de maison d’hôtes.

Pourquoi avez-vous choisi d'adhérer à l'association ?

Elen Etienne : Quand on est entrepreneur sur les îles on n’a pas exactement les mêmes problématiques que sur le continent en termes d’approvisionnement, de coûts ou encore d’organisation du travail. Par ailleurs, même si nos îles sont très visibles dans les médias, les entrepreneurs qui y sont installés ne le sont pas toujours. Notamment les petites structures, car nous n’avons pas forcément les moyens de payer une boîte de communication. L’association permet d’abord d’avoir de la visibilité. La sélection des candidats lors de l’audit est assez pointilleuse donc c’est aussi un gage de qualité pour les visiteurs. Plus on sera nombreux dans l’association, plus on sera visibles et plus ça deviendra une forme de label qualitatif.

Avez-vous des attentes envers Savoir-faire des îles du Ponant ?

Elen Etienne : Je me disais qu’il serait intéressant d’avoir des bases de données par problématique, notamment celle des coûts de transport pour nos approvisionnements sur les îles. L’association pourrait être un support pour mettre en place des commandes groupées avec d’autres entrepreneurs afin de faire baisser ces coûts par exemple.